Entrevue avec Élysé
propriétaire de Trap McCarthy
Quel âge as-tu?
J'ai 30 ans, je suis né le 25 décembre 1983.
D’où est-ce que tu viens?
Je suis né en Haïti et je suis arrivé ici, à Montréal, à l'âge de 3 ans. Ça fait maintenant 27 ans que j'habite dans le quartier de Saint-Michel.
De quel genre de famille es-tu issu?
Je viens d'une famille de musiciens, grandissant dans une famille catholique.
Comment t’est-il venu l’idée de créer des vêtements?
En fait, j'ai toujours été attiré par la mode. Lorsque j'étais petit, c'était ma mère qui faisait nos vêtements, à nous, ses 5 enfants. De plus, à chaque dimanche en après-midi, je regardais les «fashions show» et Top Modèle à la télévision avec ma mère et mes sœurs. Je rêvais d'avoir ma propre ligne de vêtements et de faire encore mieux que les «designers» que je voyais à la télévision. J'ai commencé à y penser sérieusement en 2004.
Comment as-tu trouvé ton nom d’artiste et celui de la marque de ta collection?
Je considère plutôt mon nom d'artiste comme un mode de vie. Il vient du mot ''trapper'', qui signifie : homme qui s'occupe de la nature, qui connaît tout sur tout, mais plus en version braconnière, qui ne respecte rien. J'ai voulu créer un personnage avec mon nom d'artiste. Le nom de la marque de ma collection m'est venu en tête un matin, au réveil.
Combien as-tu de défilés à ton actif?
J'ai 5 défilés à mon actif.
Qui t’a donné l’opportunité de faire ton premier défilé?
C'est une amie d'enfance qui m'en a donné l'occasion. Elle était modèle pour Jean-Paul Gauthier.
Pourquoi?
Parce qu'elle trouvait que je créais des œuvres originales et elle a voulu m’aider à me lancer.
As-tu entrepris des études?
J'ai arrêté mes études secondaires à la 4ème année. Ensuite, je suis allé à un collège privé en sonorisation et j'ai suivi un cours en soudage-montage.
As-tu des contacts haut placés dans le milieu de la mode?
Oui.
Qui sont-ils ?
Mon mentor Luko Marion, qui est «designer» et directeur artistique chez L'autre Couture. Ma gérante de magasin qui est une finissante du programme de design de mode au Cégep Marie-Victorin et ma tante, qui est inspectrice de manufactures au Bangladesh.
Quel chemin as-tu emprunté pour en arriver où tu es maintenant?
Le chemin que j'ai parcouru est très rocailleux et douloureux. Je n'ai pas eu le choix de faire preuve d'énormément de patience et de persévérance, tout en faisant plusieurs sacrifices. J'ai fait un gros ménage dans ma vie en écartant les mauvaises influences ainsi que les mauvaises personnes qui chamboulaient tout. Lorsque j'ai commencé à me concentrer sur mon but, sur mon rêve ultime, j’ai arrêté de déconner. J’ai arrêté de consommer de la drogue et coupé les ponts avec des personnes qui m’apportaient que du mal. Pendant 4 ans, il n'était question que de couture et d'apprentissage du métier.
Pourrais-tu partager quelques points tournants de ta vie?
À l'âge de 18 ans, personne ne pouvait plus rien me dire (rire). Je n’en faisais qu’à ma tête. La même année, mes parents se sont séparés. J'ai été forcé de quitter la maison car ma mère m’a dit qu'elle en avait déjà trop supporté. En 2009, je me suis retrouvé à la rue, sans domicile. En 2011, l'enregistrement de ma marque a été officiellement lancé et j'ai commencé à coudre ainsi qu'à tout faire sans l'aide de personne. En 2012, j'ai fait mon premier défilé. Puis en 2014, j'ai été élu «designer vedette» par d'autres créateurs de mode de la relève pour participer au concours Cashmere.
Occupes-tu un emploi à temps partiel pour subvenir à tes besoins?
Je travaille chez Fabriqueville.
D’où te viennent tes idées pour la création de tes vêtements?
Elles viennent souvent de ce qui m'entoure et je peux m'inspirer de vêtements existants. Je suis également influencé par le style de rue et celui de musicien. Les «pin-up» sont aussi des modèles pour moi.
As-tu des inspirations particulières?
J'aime beaucoup les styles des «cow-boys» et des «pin-up girls». J'ai des inspirations qui viennent des livres de tout genre que je lis et de la musique que j'écoute.
Penses-tu exercer ce métier toute ta vie? Si non, as-tu un plan B?
Oui, je pense faire cela toute ma vie. C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Je n'ai jamais de plan B, tout ce que j'entreprends je dois le faire jusqu'au bout.
Où te vois-tu dans 10 ans?
Dans 10 ans, j'ai mon centre d'art éducatif. Il y aura des acteurs et actrices qui porteront mes créations dans les films.
J'ai 30 ans, je suis né le 25 décembre 1983.
D’où est-ce que tu viens?
Je suis né en Haïti et je suis arrivé ici, à Montréal, à l'âge de 3 ans. Ça fait maintenant 27 ans que j'habite dans le quartier de Saint-Michel.
De quel genre de famille es-tu issu?
Je viens d'une famille de musiciens, grandissant dans une famille catholique.
Comment t’est-il venu l’idée de créer des vêtements?
En fait, j'ai toujours été attiré par la mode. Lorsque j'étais petit, c'était ma mère qui faisait nos vêtements, à nous, ses 5 enfants. De plus, à chaque dimanche en après-midi, je regardais les «fashions show» et Top Modèle à la télévision avec ma mère et mes sœurs. Je rêvais d'avoir ma propre ligne de vêtements et de faire encore mieux que les «designers» que je voyais à la télévision. J'ai commencé à y penser sérieusement en 2004.
Comment as-tu trouvé ton nom d’artiste et celui de la marque de ta collection?
Je considère plutôt mon nom d'artiste comme un mode de vie. Il vient du mot ''trapper'', qui signifie : homme qui s'occupe de la nature, qui connaît tout sur tout, mais plus en version braconnière, qui ne respecte rien. J'ai voulu créer un personnage avec mon nom d'artiste. Le nom de la marque de ma collection m'est venu en tête un matin, au réveil.
Combien as-tu de défilés à ton actif?
J'ai 5 défilés à mon actif.
Qui t’a donné l’opportunité de faire ton premier défilé?
C'est une amie d'enfance qui m'en a donné l'occasion. Elle était modèle pour Jean-Paul Gauthier.
Pourquoi?
Parce qu'elle trouvait que je créais des œuvres originales et elle a voulu m’aider à me lancer.
As-tu entrepris des études?
J'ai arrêté mes études secondaires à la 4ème année. Ensuite, je suis allé à un collège privé en sonorisation et j'ai suivi un cours en soudage-montage.
As-tu des contacts haut placés dans le milieu de la mode?
Oui.
Qui sont-ils ?
Mon mentor Luko Marion, qui est «designer» et directeur artistique chez L'autre Couture. Ma gérante de magasin qui est une finissante du programme de design de mode au Cégep Marie-Victorin et ma tante, qui est inspectrice de manufactures au Bangladesh.
Quel chemin as-tu emprunté pour en arriver où tu es maintenant?
Le chemin que j'ai parcouru est très rocailleux et douloureux. Je n'ai pas eu le choix de faire preuve d'énormément de patience et de persévérance, tout en faisant plusieurs sacrifices. J'ai fait un gros ménage dans ma vie en écartant les mauvaises influences ainsi que les mauvaises personnes qui chamboulaient tout. Lorsque j'ai commencé à me concentrer sur mon but, sur mon rêve ultime, j’ai arrêté de déconner. J’ai arrêté de consommer de la drogue et coupé les ponts avec des personnes qui m’apportaient que du mal. Pendant 4 ans, il n'était question que de couture et d'apprentissage du métier.
Pourrais-tu partager quelques points tournants de ta vie?
À l'âge de 18 ans, personne ne pouvait plus rien me dire (rire). Je n’en faisais qu’à ma tête. La même année, mes parents se sont séparés. J'ai été forcé de quitter la maison car ma mère m’a dit qu'elle en avait déjà trop supporté. En 2009, je me suis retrouvé à la rue, sans domicile. En 2011, l'enregistrement de ma marque a été officiellement lancé et j'ai commencé à coudre ainsi qu'à tout faire sans l'aide de personne. En 2012, j'ai fait mon premier défilé. Puis en 2014, j'ai été élu «designer vedette» par d'autres créateurs de mode de la relève pour participer au concours Cashmere.
Occupes-tu un emploi à temps partiel pour subvenir à tes besoins?
Je travaille chez Fabriqueville.
D’où te viennent tes idées pour la création de tes vêtements?
Elles viennent souvent de ce qui m'entoure et je peux m'inspirer de vêtements existants. Je suis également influencé par le style de rue et celui de musicien. Les «pin-up» sont aussi des modèles pour moi.
As-tu des inspirations particulières?
J'aime beaucoup les styles des «cow-boys» et des «pin-up girls». J'ai des inspirations qui viennent des livres de tout genre que je lis et de la musique que j'écoute.
Penses-tu exercer ce métier toute ta vie? Si non, as-tu un plan B?
Oui, je pense faire cela toute ma vie. C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Je n'ai jamais de plan B, tout ce que j'entreprends je dois le faire jusqu'au bout.
Où te vois-tu dans 10 ans?
Dans 10 ans, j'ai mon centre d'art éducatif. Il y aura des acteurs et actrices qui porteront mes créations dans les films.